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Imaginer l’assurance de demain

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Au travers de postes à responsabilité dans l’informatique chez AXA et sur des sujets à fort enjeu réglementaire dans de grands groupes bancaires, Toufik Gozim cumule 25 ans d’expérience dans l’assurance. Serial entrepreneur, il cofonde et préside Assurly pour transformer le paysage de l’assurance emprunteur. L’idée ? Disrupter le marché en proposant au client de changer d’assurance en moins de 10 minutes, vivre une nouvelle expérience client tout en réalisant des économies significatives, sans compromis sur la qualité des garanties.

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Réinventer l’assurance de demain est un défi colossal et c’est ce qui me motive à me lever tous les matins. Dans ce secteur, trop longtemps figé et dominé par des acteurs traditionnels, le champ des possibles s’ouvre depuis quelques années grâce à la révolution technologique et à une législation favorable, notamment l’amendement Bourquin de 2018 concernant l’assurance emprunteur. La crise sanitaire a également joué un rôle dans une prise de conscience collective et apporté son lot  de nouveaux usages. N’est-ce pas le meilleur moment pour dépoussiérer un marché de l’assurance trop bien installé… ?

Car oui, la crise sanitaire a nettement accéléré la digitalisation des services. L’économie traditionnelle a subi un choc historique : le confinement, la distanciation sociale, le couvre-feu ont provoqué un arrêt complet de bon nombre de secteurs. Plusieurs entreprises ont dû s'adapter et même accélérer leur arrivée sur le web ; la présence vitrine n’est plus suffisante, l'accès aux services à distance est même devenu essentiel. C’est ce qui a bousculé les codes et usages des clients. Désormais, l’achat en ligne n’est plus une exception mais plutôt une norme, vérifier un produit sur Google avant de le choisir est un réflexe et souscrire à une assurance depuis un smartphone ne fait définitivement plus peur.

Par ailleurs, le consommateur est devenu consom’acteur, toujours plus engagé. Les récents confinements l’ont encore plus recentré sur ses achats « essentiels », ses dépenses « utiles ».Ajouté au fait qu’il ait souvent été biberonné au « on ne nous dit pas tout… ». Désormais il épluche, compare, regarde les notes, les avis, à la recherche du meilleur compromis pour ses besoins.

Avez-vous déjà regardé de près votre contrat d’assurance ? Si non, faites-le et appelez-moi pour qu’on en discute. Il est temps de redonner au client la possibilité de comprendre ce qu’il signe, avec des informations claires et accessibles. Il est temps de rétablir une relation de confiance, de retrouver un esprit d’équipe et non de vendeur dominant / acheteur soumis. L’assureur doit être au service de ses clients, de plus en plus exigeants à juste raison.

Et quoi de mieux que l’innovation technologique pour redonner au client le pouvoir qu’il réclame depuis tant d’années ?

La data, or noir du XXIème siècle, permet de mieux connaître le consommateur pour lui faire vivre une expérience adaptée et personnalisée. Elle permet de viser plus juste plutôt que de lui partager une information hors de propos. De s’adresser à la bonne personne, avec le bon message et la bonne solution pour répondre à sa problématique. Il paiera pour l’assurance qui lui correspond. Celle dont il a réellement besoin.

La digitalisation permet aussi de dépoussiérer certains fonctionnements installés depuis (trop) longtemps. Longs process, documentation compliquée, rdv difficiles à honorer… Là aussi, la technologie permet de faciliter l’accès au service.

Une expérience 100% en ligne représente à la fois un gain de temps et d’énergie considérable. Exit la paperasse et les déplacements, tout se fait en quelques clics depuis son canap’. Et cela permet également de réduire les coûts tout en proposant des tarifs plus avantageux ! L’ubérisation des services a de beaux jours devant elle, bien que le secteur de l’assurance reste à la traîne, persuadé que cette vague n’est que passagère et que tout redeviendra comme avant.

Combien de fois avons-nous déjà entendu cette rengaine ? Dans les années 80, on disait « l'ordinateur personnel est réservé aux férus d’informatique ». Dans les années 90, « le mobile est un jouet pour des personnalités d’une certaine classe sociale ». Dans les années 2000, « le commerce en ligne n’est que complémentaire au commerce traditionnel ». Dans les années 2010, « les insurtechs ne sont que des labs d’innovation technologique au service d’assureurs traditionnels ».

Aujourd’hui les insurtechs étendent la disruption technologique à celle du métier de l’assurance, domaine jusque-là réservé (analyse de risque, sinistralité prédictive, machine learning au service de la tarification). Elles deviennent « full stack », interviennent sur toute la chaîne de valeur, et certaines obtiennent même leur agrément pour exercer en tant que compagnie d’assurance d’une nouvelle génération. Oui, le secteur de l’assurance n’a qu’à bien se tenir.

L’assurance de demain, demandez-vous ? Je la vois plus engagée, plus personnalisée, plus transparente et plus juste. En quelques clics depuis chez vous, vous obtenez votre contrat ; depuis la route des vacances, vous rajoutez des garanties, depuis l’aéroport, vous pouvez le résilier.

C’est l’assurance full canap’ facile à comprendre, simple à utiliser et au prix adapté à vos besoins sans pour autant faire l’impasse sur la qualité de couverture. Jeff Bezos, le PDG d’Amazon a écrit : « Ecoutez vos clients, mais pas que… Inventez pour eux ».

C’est mon objectif chaque matin quand je me lève : faire bouger les lignes, bousculer les codes pour avoir un impact positif sur la société et regagner la confiance du client en lui redonnant le pouvoir.

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