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Demain l’Insurtech : question à Frédéric Bidoux

Bidoux.JPGFrédéric Bidoux

Cofondateur et responsable du développement national et des partenariats assurances chez Sofinco/CACF

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Demain l’assurance : S’achemine-t-on vers des stratégies tout digital ou le phygital trouvera-t-il toujours sa place ?

Frédéric Bidoux : Tout d’abord il paraît intéressant de se poser sur la notion de stratégie. N’est-ce pas la façon de déterminer ses objectifs de définir les finalités à long terme et donc de pouvoir exprimer des choix futurs ? La question revient à débattre autour de la notion de choix …

Les différents acteurs peuvent-ils ou pourront-ils réellement décider de leur stratégie ou la stratégie s’imposera-t-elle d’elle-même ? La projection dépend aussi de là où on part et dans ce cas nous pouvons distinguer deux cas de figures :

  • Les assurances distribuées concomitamment à un bien de consommation (celles qui sont bien connues de la FG2A),
  • Le caractère accessoire de l’assurance fait que celles-ci suivront les évolutions digitales des enseignes qui distribuent les produits de consommation,

La tendance est là ! Elle est marquée ! Le champ des possibilités se développe.

Par exemple, le nombre des voitures vendues en full web (et donc les services assurances associés hors IARD) se développe de façon plus que significative. Le digital prend une place de plus en plus importante mais il restera sans doute certainement toujours le plaisir de voir/toucher/regarder les produits avant d’acheter !

Dans notre second cas pour les assurances qui sont vendues en stand alone, il parait difficile de défendre la théorie du plaisir d’acheter ! Reste la confiance et la proximité mais cela sera-t-il suffisant ?

La crise sanitaire nous a réorientés vers un retour aux sources mais cela va-t-il durer ? Toujours est-il qu’avant d’arriver à une cible il y a toujours des étapes et que le vrai décideur c‘est le client qui recherche encore des solutions multiples et donc cross canal qui intègrent aussi le téléphone.

Ne sommes-nous pas en train d’opposer le libre-service à la vente accompagnée alors que les deux modèles peuvent cohabiter ?

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