La survenue, il y a maintenant bientôt deux ans, d’une pandémie mondiale occasionnant des centaines de milliers de décès a constitué un réel choc pour nos sociétés habituées à juguler plus ou moins bien les périls. Ce retour au sentiment de vulnérabilité de l’espèce et les conséquences des confinements successifs laissera des traces en termes de comportements.
Certes, certaines évolutions étaient déjà en cours comme la digitalisation de la société, le télétravail, les modes d’organisation, etc. Mais cette crise a indéniablement commencé à accélérer le processus de changement.
Des domaines, comme celui de la santé, ont réellement pris une importance régalienne et l’apport de la technologie permettra de répondre aux attentes des citoyens.
Le monde de l’assurance doit prendre en compte les changements dans les modes de consommation, dans les processus d’achat et de relation client. Il doit aussi se réorganiser autour des technologies mais en prenant soin de mobiliser les équipes au service du client.
Mais au-delà des risques habituels pris en charge, de nouveaux se développent avec une ampleur grandissante, notamment liés au changement climatique. Pour ceux-là de nouvelles solutions doivent être imaginées, de nouveaux mécanismes de solidarité financière créés.
Alors que les clients affirment de plus en plus fort leurs attentes en termes de responsabilité sociétale, les assureurs, comme on l’a vu durant la pandémie, peinent à convaincre de leur utilité dans la société. Cette défiance qui représente un frein majeur au développement de solutions permettant de prévenir, protéger, indemniser des risques croissants, constitue un défi qui n’est pas le moindre.
En rassemblant les témoignages de professionnels du secteur dans ce Livre Blanc, Demain l’Assurance a voulu témoigner de la capacité de réflexion et d’anticipation des acteurs de l’assurance.