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  • S’engager au-delà de l’assurance

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    Stéphane Dessirier

    Directeur Général – MACSF

     

    Dans la période post-crise du Covid qui s’annonce, les consommateurs et les collaborateurs attendront des assureurs qu’ils s’engagent au-delà de leur objet social.

    La crise du Covid-19 a placé les assureurs dans une situation paradoxale. Alors qu’ils ont collectivement consenti un effort financier considérable pendant cette crise, ils ont subi des critiques d’une grande virulence. L’assurance est pourtant le seul secteur à avoir contribué au fonds national de solidarité, à avoir mis en place plus de 2 milliards de mesures de solidarité extra contractuelles et à s’être engagé à investir 1,5 milliard dans la relance économique. Mais 7 Français sur 10 semblaient ne pas en être conscients selon un sondage réalisé juste après le premier confinement1 et surtout, ils déclaraient alors en attendre davantage des assureurs.

    Les attentes des consommateurs changent

    Cela ne fait que confirmer une tendance qui avait commencé avant cette crise sanitaire et économique : les consommateurs n’ont plus la même définition de ce qui est attendu des entreprises. Ce changement de perspective est d’ailleurs partagé par les salariés, comme le souligne l’étude Mercer 2021 sur les tendances en matière de gestion des talents2

    Les consommateurs comme les salariés, accordent de plus en plus d’attention aux produits durables et responsables. Ils attendent que les entreprises démontrent une ambition sociétale et environnementale. En bref, ils demandent que les entreprises s’engagent au-delà de leur objet social. 

    Un enjeu commercial, RH, et institutionnel pour les assureurs 

    Pour l’ensemble des entreprises, témoigner d’une attitude responsable, est donc un enjeu à la fois de développement commercial et de ressources humaines. Pour les assureurs c’est aussi un enjeu institutionnel et politique, car faute de pouvoir convaincre les pouvoirs publics de leur engagement sociétal, les assureurs s’exposent à de nouvelles réglementations – en particulier fiscales –toujours plus contraignantes.

    Le levier puissant des investissements responsables

    Le levier le plus puissant et le plus efficace des assureurs réside certainement dans leur capacité à réaliser des investissements responsables. Ils peuvent ainsi démontrer leur engagement envers la société, l’économie et l’ensemble du pays. Le mouvement a d’ailleurs commencé ces dernières années sous l’effet du renforcement des obligations réglementaires en la matière (en particulier l’article 173 de la loi transition énergétique) et à la suite de la mobilisation de la profession par le biais du guide des bonnes pratiques  de la Fédération Française de l’Assurance3 sur l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les politiques d’investissement.  

    Donner du sens et dépasser les obligations réglementaires

    En l’état, ces investissements responsables ne sont sans doute pas suffisamment connus, ni suffisamment compris par le plus grand nombre, tant il est vrai que les questions financières apparaissent souvent très abstraites à la plupart des Français. Or, dans la période post-Covid, le fait de s’approprier ces obligations ESG et de donner un sens à ces investissements, autre que celui de la seule conformité réglementaire, représentera un véritable enjeu pour chaque assureur. A chacun de le faire selon son identité, son histoire et sa raison d’être. 

    Investir dans les entreprises françaises non cotées

    La MACSF a fait le choix, il y a déjà plus de dix ans, d’investir dans l’économie de proximité, locale et nationale : les entreprises non cotées pèsent aujourd’hui plus lourd dans le portefeuille de son actif général que les actions cotées. En tant que premier assureur des professionnels de santé, nous avons choisi naturellement de donner une place importante au secteur de la santé par le bais d’entreprises traditionnelles comme des établissements de soins, des laboratoires ou des distributeurs. Mais la MACSF, sollicitée par les startups souhaitant profiter de sa connaissance du monde médical, s’est vite intéressée à la e-santé.

    Investir dans les innovations médicales et technologiques

    Les medtech ou healthtech françaises, avec les innovations qu’elles apportent, vont façonner les futures pratiques médicales. Les évolutions ont d’ailleurs déjà commencé comme l’illustre cette crise sanitaire du Covid-19. On peut bien sûr citer les plateformes de téléconsultation qui, comme Leah, ont montré leur utilité depuis le premier confinement ; la solution d’intelligence artificielle pour limiter les risques dans la prescription de médicaments de Synapse Medicine  ; et bien d’autres exemples encore comme la messagerie sécurisée de documents de santé de Lifen ou la plateforme d’ordonnance électronique et de rendez-vous  d’Ordoclic.

    Ce n’est que récemment que nous avons décidé de donner davantage de visibilité à ces projets soutenus par la MACSF. Car la crise du Covid et ses conséquences sur les perceptions et les comportements des Français, conduisent chaque assureur à devoir prouver comment il s’engage au-delà de l’assurance.

    Dans le spectre extrêmement large ouvert par la RSE4, être un assureur responsable consiste aujourd’hui pour la MACSF, à s’engager tout particulièrement à améliorer la santé et les conditions d’exercice des professionnels de santé.

    1 Le Journal du Dimanche du 27 mai 2020

    2 Etude Mercer Global talent Trends 2021

    3 FFA : Guide de bonnes pratiques sur les politiques d’engagement et d’exclusion ESG, 2018.

    4 RSE : responsabilité sociale des entreprises

  • Demain l’Insurtech : 3 questions à Philippe Moulin

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    Philippe Moulin

    CEO de DriveQuant

    Demain l’assurance : Data et assurance : Simple renouveau ou relais de croissance ?

    Philippe Moulin : La data a toujours joué un rôle central dans la définition des contrats d’assurance, avec au départ l’exploitation de données simples liées principalement à la démographie des assurés et à leur historique de sinistres. A la fin des 1990’s, les premières assurances paramétriques font leur apparition pour mieux couvrir l’activité agricole intimement liée au climat et seront ensuite appliquées aux autres secteurs d’activité météo sensibles. Plus récemment, le secteur de l’assurance auto a débuté une transformation grâce à l’exploitation des datas de conduite. Les données collectées permettent de créer des programmes d’assurance à l’usage, en mesurant le temps passé au volant, les distances parcourues, ou encore le comportement routier.

    Ce qui est nouveau en revanche, c’est l’abondance et la facilité d’accès à ces datas à faible coût grâce à l’évolution des technologies de collecte vers le Smartphone et les objets connectés (IoT). C’est une véritable source d’opportunités pour les assureurs qui ont la possibilité de créer de nouveaux modèles s’appuyant sur des données encore jamais exploitées, et nous n’en sommes qu’au début. Côté assurance auto/moto, il est par exemple devenu simple de déployer une application mobile capable à la fois d’accompagner les assurés pour la gestion de leur contrat d’assurance, tout en capturant et en traitant en temps réel leurs données de conduite.

    L’ère de l’assurance auto connectée qui débute est vertueuse puisqu’elle bénéficie au professionnel et au consommateur. D’un côté l’assureur peut établir des profils de risque précis et mettre en place des actions de prévention ciblées et efficaces pour réduire le risque routier, automatiser la gestion des sinistres et apporter des services d'assistance aux clients. Côté assuré, les technologies basées sur le Smartphone leur apportent une tarification plus juste, basée sur l’usage réel de leur véhicule, ainsi que des services qui dépassent le cadre simple de leur contrat d’assurance tels que la détection des accidents et l'assistance en temps réel, le coaching, les systèmes de récompenses ou encore les programmes d’éco-conduite.

    Demain l’assurance : Startups et grands groupes assurantiels : ennemis ou complémentaires ?

    Philippe Moulin : Startups et grands groupes assurantiels sont en général très complémentaires. En effet, l’agilité des Insurtechs permet aux groupes assurantiels d’innover plus rapidement et surtout de capitaliser sur des technologies qui ont déjà été développées. D’ailleurs, la pérennité économique des petites structures innovantes de cet écosystème est souvent liée aux relations nouées sur le long-terme avec ces groupes et à l’importance de processus de cocréation continue pour toujours servir au mieux les assurés.

    Parmi les Insurtechs, on observe d’un côté l’émergence d’acteurs qui grignotent des parts de marché en se positionnant directement en concurrence des groupes historiques via des modèles pure players en BtoC, et de l’autre des fournisseurs de technologie qui se positionnent sur le segment BtoB ou BtoBtoC. Si dans le premier cas de figure on peut moins souligner le caractère complémentaire d’activité des insurtechs vis-à-vis des grands groupes assurantiels, elles jouent un rôle important de catalyseur pour les pousser à investir et se réinventer. Quant aux insurtechs qui fournissent des technologies via des services intégrés en marque blanche par les assureurs et autres assurtechs, c’est la position de DriveQuant par exemple, la notion de complémentarité est ici essentielle. Nous ne pourrions ni développer notre activité ni déployer nos solutions seules, mais nous permettons aussi à nos partenaires de tirer profit de services qu’ils ne pourraient structurellement pas concevoir seuls.

    Demain l’assurance : La crise sanitaire a-t-elle réellement changé la donne, ou le business repartira-t-il ?

    Philippe Moulin : Le secteur de l’assurance auto est au cœur d’une mutation accélérée par la crise de la COVID-19. Les assurés ont constaté l’inadéquation de leur contrat d’assurance auto lorsque leurs véhicules se sont retrouvés immobilisés pendant de nombreuses semaines en conséquence des confinements et restrictions de déplacements. Certaines compagnies d’assurance ont d’ailleurs pris l’initiative de rembourser une partie des cotisations aux assurés suite à la diminution logique du nombre d’accidents. Mais cela n’est pas suffisant. La demande pour des produits d’assurance plus justes et transparents ne cesse de croître, c’est-à-dire l’accès à des tarifs basés sur l’usage réel des véhicules.

    En France, nous n’en sommes qu’aux prémices de l’ère de l’assurance auto connectée. Si tous les acteurs du marché (ou presque) ont déjà testé ces technologies, aucun d’entre eux n’a réellement franchi le cap pour attirer de nouveaux clients ou de transférer leurs assurés vers ces offres connectées. Mais cela semble être une question de mois à présent si l’on observe les dernières tendances. Dans le monde, le marché de l’assurance auto télématique pesait déjà plus de 25 milliards de dollars en 2019 et est estimé à 115 milliards en 2027[1]. Les USA, l’Italie, le Royaume-Uni et le Canada restent les marchés les plus importants. C’est d’ailleurs pour cette raison que la stratégie de DriveQuant a très vite de ne pas concentrer son activité uniquement sur l’hexagone pour accompagner cette révolution globale du secteur de l’assurance.

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    Ingénieur des Mines de Paris et Docteur en Mathématiques Appliquées, Philippe Moulin commence sa carrière dans le milieu automobile. Il travaille d’abord pour des fabricants de pièces auto, puis rejoint l'Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles (IFPEN). Après avoir été le leader de nombreux projets innovants autour des véhicules connectés, Philippe décide de fonder DriveQuant en 2017 afin d'offrir au marché des services d'analyse de la conduite en s'appuyant sur son expertise de la physique.

    [1] Source: Insurance Telematics in Europe and North America – 5th Edition by Berg Insight AB

     

  • Le télétravail, une solution d’avenir pour le monde de l’assurance ?

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    André Hess

    Président du Directoire – SADA

    La récente crise liée au Covid 19 et ses effets collatéraux, comme le confinement, ont donné un coup de projecteur à cette forme de travail car il était et il est indispensable que l’économie de notre pays soit maintenue dans les meilleures conditions.

    Mais le télétravail, comment se définit-il ? Est-ce une pratique récente ?

    La définition du télétravail, donnée par l’article L.1222-9 du Code du Travail, est relativement claire. « Le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication ». En revanche, l'application de cette nouvelle méthode de travail nécessite à bien des égards de se pencher sur un bon nombre d’items : encadrement juridique, légal, sociétal…

    Cette formule de travail n’est pas nouvelle. Originaire des États-Unis, le télétravail consiste à exercer ses tâches professionnelles à distance. Que ce soit à la maison ou encore dans un lieu de coworking, l’employé est en mesure de travailler, du moment qu’il a accès à internet. C’est en 1950 que ce concept fit son apparition en Amérique par le mathématicien Norbert Wiener. Ce dernier relate l’histoire d’un architecte qui supervisait à distance la construction d’un immeuble aux USA, et ce, à l’aide de transmissions de données. Et ce n’est qu’en 2002 que des millions de télétravailleurs sont recrutés en Europe.

    Mais le concept n’est pas encore bien accepté en France, puisqu’en 2017, seulement 3% des salariés le pratiquaient au moins un jour par semaine. Les employeurs étaient encore assez frileux et nous étions encore, pour bon nombre de dirigeants, dans un schéma organisationnel issu de la Révolution Industrielle : le management vertical avec la nécessité de devoir contrôler de façon physique l’exécution des missions et tâches de nos collaborateurs. Et pas encore prêts à changer de mode de commandement, au regard de la tâche complexe et sensible.

    Mais petit à petit, le télétravail est arrivé dans différents contextes, à la fois technologique, avec l’arrivée de nouvelles applications et d’essor de la digitalisation et écologique, avec la réduction notamment de l’impact énergétique lié au transport, du social et de la politique.

    La crise du COVID19, avec le confinement, a provoqué la mise en place du télétravail de manière forcée au sein de nos entreprises comme une solution alternative pour garantir la continuité de nos activités.

    Certaines y étaient déjà préparées grâce à aux échanges qu’ils ont peu mener avec les partenaires sociaux sur des thèmes comme l’équilibre vie privée – vie professionnelle, la gestion du stress ou tout simplement en raison  de la résolution d’un risque identifié – par exemple la fermeture du site en raison d’un sinistre majeur - dans le cadre de la gestion des risques

    Leur expérience et maturité sur le sujet font que les entreprises n’ont pas réagi de façon homogène face à ce bouleversement. En effet, cette formule modifie l’organisation du travail et nécessite de se pencher sur l’équipement nomade, la sécurité des données, le management à distance, adapter les outils de communication interne et externe, bien s’assurer de la qualité des connexions internet … Par ailleurs, des salariés se sont retrouvés plus en situation d’astreinte en gérant leur travail et leur famille en même temps et pas forcément dans les meilleures conditions.

    Les salariés de la branche Assurances ont massivement pratiqué le télétravail, pour beaucoup d’entre eux du jour au lendemain. Les dernières données montrent que 90% des salariés des grands sièges de l’assurance en région Ile de France étaient en télétravail en janvier dernier et que le nombre de jours télétravaillés par an et par salarié s’établit à 42.9 jours.

    Plébiscité dans un premier temps, le travail à distance mal préparé ou mal anticipé représente des risques après une période de quelques mois et la « magie » du télétravail commence à montrer ses limites et un nombre significatif de collaborateurs commencent à ressentir des effets d’isolement, de manque voire de rupture de lien social ou de surcharge de travail.  Les risques psychos sociaux commencent à émerger ; en effet, l’organisation de l’activité est modifiée, à la fois celle du salarié en télétravail, mais aussi celle de ses collègues et de sa hiérarchie.

    La réussite du télétravail dans une entreprise doit inévitablement s’accompagner d’un vaste programme de formation des télétravailleurs et des managers. Seule une méthode anticipative et participative permet de basculer des collaborateurs au 100% télétravail sans difficulté.

    Certaines compagnies d’assurance, encouragées par l’expérience positive du télétravail passée, vont même plus loin puisqu’elles proposent à leurs collaborateurs le « télétravail à la carte ». Cette organisation s’inscrit dans un accord d’entreprise signé avec les partenaires sociaux et propose aux collaborateurs de choisir librement le nombre de jours télétravaillés.

    Prendre en compte les impacts et accompagner le changement

    Placer « l’Humain au Centre » ne doit pas être qu’un effet de mode, au risque de ne pas récolter les fruits de cette nouvelle organisation et de voir des collaborateurs isolés et en souffrance. Les Directions des entreprises doivent travailler, collégialement, avec les collaborateurs et de façon transverse, sur trois thématiques identifiées à savoir,  il faut garder, renforcer et développer le lien social dans les équipes et inter-équipes, faciliter l’intégration des nouveaux entrants au sein d’une entreprise, et être mieux armé pour détecter les difficultés, les situations à risques et les risques psycho-sociaux (RPS) des collaborateurs. 

    C’est le challenge à court terme.

    Assurance de demain et Télétravail : Utopie ou Opportunité ?

    La voie est tracée et un retour en arrière semble impossible car les bénéfices de la formule sont supérieurs aux risques. Le nombre d’accords d’entreprises signés dans les différents groupes d’assurances démontrent que le mouvement est pris et que cette tendance correspond aux aspirations de bien être des salariés du secteur de l’assurance.

    Cela implique à l’avenir différentes réformes organisationnelles relatives aux locaux, à leur organisation, aux surfaces et à leur équipement mais surtout à la façon de manager et d’organiser la chaîne de travail entre les assurés, les réseaux de distribution et les collaborateurs des sièges.

    Les outils joueront également un rôle primordial au sens où ils doivent répondre tant à des standards de sécurité qu’à des standards ergonomiques et de complétude. Ils intégreront toujours davantage la qualité des données, l’intelligence artificielle pour des actes de plus en plus nombreux. Il est prévu que ces outils atteignent pour 2040 un niveau de maturité tel que 20 à 30% des métiers seront en partie ou à 100% automatisables.  La blockchain, qui a déjà démontré tout son bénéfice client pour des contrats simples, permettra d’amplifier le mouvement de prestations réglées dans des délais très courts dès lors que la cause se sera produite.

    La technologie toujours grandissante correspond par ailleurs à la demande des jeunes générations Z qui recherchent l’autonomie, l’amplitude horaire et l’accès à des fournisseurs modernes – numériques – en attente d’expertise pour les demandes plus complexes.

    Ainsi, le modèle qui semble se dessiner est celui des plateformes de travailleurs indépendants et collaborant ponctuellement sur des projets et où la nécessité de résider à proximité de son entreprise disparaît grâce aux outils numériques.

    Ces considérations impliquent un besoin important de formation aux outils et plus largement à l’ingénierie assurantielle pour nos collaborateurs et pour nos entreprises des investissements récurrents dans ces mêmes domaines.

    Toutes ces évolutions liées aux évolutions sociétales attendues des salariés de l’assurance d’équilibre vie privée avec la vie professionnelle, d’enrichissement du travail qui sous-tend vers de la valeur ajoutée, la recherche de bien- être au travail, vivre une expérience professionnelle motivante et enrichissante, tendent vers une recherche de liberté d’action ou chaque salarié devient une forme d’autoentrepreneur en lien avec une société qui sous-traite son activité.

    Le télétravail pour les décennies à venir fera partie intégrante de l’offre que devra proposer l’entreprise d’assurance afin d’attirer les talents et de les conserver. Ce critère fait et fera partie des critères de décision quant au choix de sa future entreprise.

    La vision proposée par le dirigeant et l’équipe de direction, la mission développée par l’entreprise d’assurance, le projet professionnel , les conditions d’exercice du travail dans des conditions répondant aux critères du moment feront que l’assurance de demain sera un domaine recherché par les futurs diplômés.